Baignade tranquille

Je me réveilla se matin là difficilement, j'avais passé une nuit agitée et l'idée de devoir encore passé une journée seule dans ce territoire hostile me terrorisait. Je me leva lentement et m'ébroua avant de me mettre en quête d'un lieu plus sûr et surtout d'eau. Je me mis alors en marche d'abords lentement regardant un peu partout au tour de moi au cas ou un prédateur m'attaquerai, mais il n'en fut rien. Alors je me mis à marcher plus sereinement et d'une marche plus déterminée, regardant un peu à gauche et à droite par moment, sans jamais ne rien croisé sur mon chemin.
Tout au tour de moi il y avait de grands arbres de plusieurs mètres de haut et des petits buissons d'un mètre à peine. Le sol était lourd et humide, il avait plus cette nuit là, mais la journée s’annonçait ensoleillée. Je marcha ainsi durant un long moment avant d'arriver dans un endroit à découvert. Le sol de ce lieu n'était plus du tout lourd, et la terre était remplacée par du sable. Un léger vent frais mais agréable venait caressé mon encolure, et au loin, de l'eau à perte de vue. L'endroit semblait calme et même paradisiaque, prise d'un élan de gaieté je me mis à galoper a travers cet endroit paradisiaque, courant dans le sable doux et chaud, le vent m'accompagnant. Je bondit dans l'eau qui était chaude et tellement agréable, et y nagea tranquillement, oubliant même les dangers de cette nature si parfaite.

La nuit venait de se finir, le soleil avait déjà persé les nuages sombres et ainsi les dissiper. Le ciel était bleu, les oiseaux chantaient dans la forêt de feuillu aux couleurs vertes. Je marchais d'un pas lent et lourd dans cette forêt où il y a encore quelques quelques années, la vie était d'actualité parmi les chevaux sauvages. Peu nombreux furent les survivants de cette meurtrie, j'avais tout perdu famille, amis ainsi que la quête que Inconnu m'avait donné. Le sol humide en feuille morte lustrait mes sabots noirs. Bien que mon pas fut lourd et lent, on ne m'entendais pas arriver. C'était sans doute comme ça que les Outlaw avaient vaincu : par surprise. Mais ils ne m'avaient pas eu moi, moi étalon aux destin si sombre. Alors que je m'aventurais dans ces terres jonchées d'arbres, j'entendi quelques pensées joyeuses ainsi que de nombreux bruits d'eau.

°Y aurait-il quelqu'un ? Non c'est impossible, ils sont tous mort ! Et si.... et si c'était les quelques Outlaws qui ne se sont pas encore entretués ? Non ... les pensées sont trop joyeuses, il faut que j'aille voir.°

Je me dirigeais vers la source, alors que le tapis de feuille morte se transformais en sable et que j'avais une plus ample vue du ciel, une grande étendue d'eau se dressait devant moi et avec dedans ... un être blanc !

Quelqu'un, il y a quelqu'un que je ne connais pas, que je ne reconnais pas, ENFIN !

Je courrais, je bondissais dans l'eau, ca me faisait tellement de bien d'avoir enfin un endroit ou nager, me détendre et boire tranquillement. Mais alors que je grattai de mon sabot le sable dans l'eau, je vis quelque chose bouger au loin. C'était un être semblable à moi avec une robe qui resplendissait de mille feux au soleil. Depuis la mort de ma mère, je n'en avait croisé plus que très rarement, et pour finir plus aucun. Durant un moment je m'étais même cru seule dans ce monde hostile. Mais voilà enfin un semblable, quelqu'un avec qui peut-être passé du temps.
Alors je sorti de l'eau et m’avance lentement vers cet être semblable, à la fois curieuse et terrorisée de ce qu'il pourrai bien en suivre.

La jument blanche et élégeante sorti de l'eau en virevoltant pour enfin se diriger vers moi. Ses penssées laissaient croire qu'elle était curieuse et appeurée en même temps. Je n'allais pas mentir, je l'étais également ! Plus de 10 mètres nous séparaient et pourtant, nous prenions contact. Doucement je levais le nez au vent pour hûmer son odeur aux fleurs sauvages, puis, je soufflais fortement pour donner un peu de la mienne à l'inconnue à la couleur blanche. Méfiant, je grattais fébrilement le sol et fis trembler mes naseaux alors que ceux-ci faisaient voler le sable du sol.
J'hésitais à m'approcher d'elle puis y renonça, c'était sans doute mieux comme ça. Je ne la connaissais pas et je me devais de me méfier. Néamoins, j'avais envie que cette rencontre ce face, il fallait repeupler Terre Inconnue.

Je continuai de m'approcher prudemment, hésitant toujours entre la fuite et continuer vers cet être mystérieux. Le vent m'apporta un peu de son odeur, réconfortante. Elle me rappela brièvement celle de ma mère, protectrice et chaleureuse. Je me revois encore dans cette grande prairie avec ma mère. Nous étions couchées toutes les deux l'une à côté de l'autre entrain de profiter des doux rayons du soleil. Et ce quelques jours encore avant ça disparition.
Sur ces souvenirs je me rappela l'une des conversations ou elle me disait de me méfier de ces chevaux sanguinaires et sans pitié. ° Et si ce cheval étant l'un d'entre eux ? L'un de ces êtres qui ont tué ma maman ? °
Sur cette pensée je recula d'un pas, apeurée à me demander si je devais fuir maintenant ou m'avancer. Mais très vite la curiosité repris le dessus , et en avancent d'un pas je dis : - Bonjour, qui est-vous ?

La blanche s'avença vers moi pas tout à fait convaincue et plutôt appeurée. A travers ses pensées je compris pourquoi elle avait peur, j'avais compris notre peur commune. Elle s'anvança finalement encore d'un pas et me demandais qui j'étais.

-Je ne suis pas l'un d'entre eux, je ne le serais jamais...

J'avais dit ça d'un ton sur et ça a l'air d'avoir surpris quelque peu la jument. Je me contentais de dire celà; pas un geste, pas une parole de plus, rien. Ses pensées m'avaient convaincu qu'elle était du bon côté et désormais, je ne me méfiais plus; j'avais pris le dessus.

Quand il me répondit j'en fus surprise, comme si, comme si il savait lire dans mes pensées ... Mais il me semblait honnête et souhaitait tout autant que moi enfin avoir quelqu'un avec qui passé du temps. Je leva légèrement la tête, huma l'air emplis de son odeur et avança sereinement, comme si quelque part je le connaissait déjà.
Je m'approcha ainsi de lui, à près d'un mètre et puis d'un ton amical et curieux je lui dit : - Puis-je passer un peu de temps avec vous ?

La jument s'approcha de moi ecore plus prêt, elle ne me craignait plus elle non plus. Néamoins je restais de marbre,je n'avais jamais eu réellement l'habitude d'être entouré et quand je l'avais été, c'était sur les champs de batailles entourés d'hommes et de leurs armes à feu ainsi que des bombes qui explosaient sous les sabots de mes compagnons de guerre.

°J'étais en première ligne, au beau milieu de mes comagnons attendant le signal de dépard. Leïla qui se tenait à côté de moi malgré sa carure imposante était morte de trouille mais elle avait été choisie pour ne reculer devant rien, même devant la peur et la mort. Ne t'inquiète pas lui dis-je, je resterais toujours à côté de toi et si quelqu'un essaie de venir t'attaquer, je te protègerais. Le signal de dépard fut donné, nous partions tous au grand galop ne recculant devant rien, nous avons été choisi pour ça, nous avons été dressés pour ça; se battre. Mais moi je n'aimais pas ça, j'étais bon, je n'avais pas peur et je savais où passer mais je ne supportais pas de voir mes compagnons tombés et à chaque fois, je regrettais que ce ne sois pas moi qui meurt à leurs place.°

-Non, je ne peux.

°Leïla va derrière moi, je te couvre. Elancé au grand galop, je percutais quelques hommes à terre, en désarsonnais d'autres quand un coup parti, j'eu a peine le temps de me rendre compte de ce qu'il s'était passé quand je vis Leïla 'éffondrer et Robbi m'obliger à continuer ma route sans me retourner...°

-Non je ne veux pas !

°mais il le faut ...°

J'ai déjà défailli à ma tâche, je ne peux échouer encore... Musique... Feeling, pardon, pardon...

La jument était toujours là, elle a l'air frustré, serais-ce moi ? Qu'avais dons-je fais ?!

-Pardonnez-moi, je ne voulais pas.

Je me dirigeais vers l'eau pour m'y coucher et ainsi me raffraichir.

Sa réponse me surpris et me frustra, je recula légèrement l'air inquiète. ° Aurai-je fait quelque chose de mal ? L'aurai-je blessé ? °
Le voyant partir se couché dans l'eau je le suivis tout en gardant une distance plus raisonnable cette fois là, le regardant songeur, mais que pouvait-il caché ? Je me demanda ainsi si lui aussi ne serai qu'un être passager dans ma vie, ou si enfin j'aurai quelqu'un avec qui passer plus de temps et m'amuser.
Quelques minutes plus tard je m'en alla à quelques mètres de la, boire quelques gorgées d'eau avant de ressortir de l'eau et d'aller m’allonger sur le sable chaud et de m'endormir d'un sommeil léger, alerte au moindre bruit suspect. Rêvant de ces doux souvenirs de mon enfance passée avec ma mère.