Celui qui fuit la mort, se fait vite rattraper.

Celui qui fuit la mort, se fait vite rattraper.



"Et ainsi je tombais dans un profond sommeil."

Les éléments se déchaînaient autour de moi, l'orage grondait, les vagues immences nous faisaient chavirer; coincé dans la coque du bâteau, coincé dans ce quoral plongé dans le noir, coincé dans ce qui serait mon dernier tombeau, notre dernier tombeau... Alors que certains avaient déjà dépéri, d'autres étaient coincé avec souffrance dans cete petite boite noire, accrochée à un poteau; une barre de fer dans la bouche, une barre de fer qui à chaque mouvement de langue nous découpait celle-ci. Rapidement le goùt du sang m'était apparu dans la bouche amenant avec lui nausée et déguout. La vue m'était échapée, mon ouïle surdéveloppée; à partir de cette heure, je n'étais plus le même et celà pour toujours. Tout bonheur m'étais devenu inconnu, tout espoire m'étais disparut. Là attaché depuis des mois, le ventre vide, épuisé, combatut, je mourrais à petit feu ne priant qu'une chose : que la mort m'accueille vite. Mais au lieu de ça, le navire de bois s'écrasa contre des parois rocheuses explosant avec son contacte. Notre boite noire devenait maintenant notre seule échapatoire mais la mer nous avait rattrapée et collait en cascade dans notre tombeau. Tout était fini, ainsi nous dépérirons. La coque continuait de se briser ouvrant les parois de notre boite, la remplissant encore plus vite mais nous permettant une issue. Deux solutions se présentaient à moi, mourir enchainé comme vulgaire cheval dominer ou mourir noyer dans cette mer immence mais libre d'avoir fait mon dernier combat. Là était ma dernière fierté. Je mettais toute les forces qui me restais pour rompre mes liens, encourageant mes compagnons à faire pareil mais sans entendre aucune réponse. Je tiirais autant que je pouvais et la corde abîmée par le temps fini par se rompre. Je m'engouffrais dans la breche du bateau, me lançant dans la mer et perdre connaissance.


Un bourdonnement sourd, le bruit des vagues emplifiées, le vol des oiseaux n'est plus silencieu et au loin, une voix... une hésitation, des pas s'avencent, des pas lents, légés et en même temps tellement bruyant sur le sable. Le souffle court, une course folle vient d'être faite.Un esprit jeune, un esprit libre, une âme blanche comme la première note d'une musique elle peut nous diriger dans tout les sens. La petite âme à l'aire de s'inquièter pour moi, je n'y vois rien mes yeux me brule mais je la vois, je l'entend.... oui... j'entend son âme !

La lumière vient me piquer les yeux, j'ai l'impression qu'ils sont grand ouvert mais je n'y vois rien, que des ombres et pourtant je sens le soleil chaud sur mon poil d'or. Le souffle se rapproche de moi, vient se dépauser sur moi, me pousse légèrement, la quiètude s'emplifie, il doit croire que je suis mort... Mais le suis-je ? Comment suis-Je arrivé là ? le petit nez me repousse et une voix musicale s'adresse à moi : Il faut vous réveiller... pitier... Je m'éfforçais de bouger, mais mon corps reffusait, je n'étais qu'un tat mort et pourtant la vie était devant moi; oui la vie car a présent, j'en étais sûr, c'était un poulain qui était devant moi, le simbole même de la vie... Il me fallais me lever, il me fallais respirer, je devais bouger.


A demi aveugle, le sel me brûlant les yeux, la lumière essayant de se reflêter sur la réthine mais rien ne fu, jene vis que des formes floues et enfin je peu distinguer son petit corps frêle.Dressé sur mes quattres jambes je ne savais bouger, raide comme je l'avais été pendant des mois, l'opération de mettre un pied devant l'autre m'était insurmontale. Mon ventre me creusait, j'avais faim; pendant des mois je nem'étais nourri que d'algues et de moissisures se formant sur les parois en bois de ma boite. J'avais faim, j'avais soif et pourtant je ne savais bouger. Soif .... j'avais de l'eau dans la bouche ? non ... ce n'était pas de l'eau, c'était du sang, mon sang qui coullait à flot dans ma bouche et e dehors. Je me rendi compte que j'avais perdu ma bride, que labarre de fer n'était plus coincé dans ma bouche. La petite vois me revint en pleine face : Qui êtes vous ?



-Qui suis-je ...

Cela faisait maintenant plusieurs heures que Favori dormait d'un sommeil agité, il semblait bien mal à en croire qu'il voulait fuir ses rêves.
Je resta ainsi plusieurs heures tout proche de lui à guetter le moment ou il se réveillerai. Je savais que la fin était proche, mais je me le refusait. C'était un guerrier, un battant et il continuera à survivre pour moi quoi qu'il advienne.
Dans cette nuit je ne vis qu'une chose, les étoiles dans le ciel et l'océan bougé au gré des vagues, magnifiquement reflété par le reflet de la lune, celle-ci brillait de milles feux. Le sable était encore chaud de cette journée ensoleillée et le sable racontait encore nos dernières heures passées ensemble ou nous dansions de nos plus belles foulées, paradant telle des paons.
Alors que je repensait à tout cela, je senti Favori se calmé et alors je me coucha à ses côtés. Tandis que j'écoutai sa respiration, celui-ci ce mis à parlé : - " Qui suis-je ..."
J’enlace alors son encolure et lui répondit : " Tu es Favori, un grand guerrier ..."