Révélations. (Gin' la matriarche)

Descendant la dune derriére Ginger, je me persuadais petit à petit que c'était l'heure et que aucune hésitation ne pourrait intervenir. Il fallait être franc, préci et éfficasse.
Le soleil avait déjà baissé depuis que nous nous sommes rencontrés au dessus de la dune dans les graminés verdoyants, le ciel avait doucement changé de couleur, il commençait à devenir orange et très légèrement, les nuages devenaient gris mais non anonciateur d'intempéries. Le vent était moins violent que sur les hauteurs, mais il faisait plus de ravage sur la mer, créant de grande vagues qui s'écrasaient sur l'océan de grands fracas. Le doux son de la plage...

- Je suis né en captivité dans une ferme qui élevait des vaches semi sauvages en argentine. Làbas, le soleil est toujours présent, l'herbe est verte, la nature luxuriente, on pourrait se croire au paradi avec ces grandes étendue. Ma mère n'était pas une criollo, mais une simple jument sans race à la couleur crème et aux yeux bleus qu'un homme avait ramené d'un voyage dans ce qu'il appelle "l'occident". Elle était vraiment magnifique, à chaque saison elle changeait de couleur et son poil briait avec le soleil. Elle n'était pas très grande mais avait une très bonne endurance et un corps très musclé, bien uniforme. Des crins à en perdre de vue et ses yeux bleus séduisaient tout le monde. Mon père lui est un étalon de la pampa, c'était un rassembleur de bétail très rapide et agile. Il n'avait peur de rien comme me racontait ma mère. Seulement un jour, alors que je n'étais pas encore né, un nouveau taureau est arrivé de passage pour donner du nouveau sang au troupeau. Celui-ci possédait de grande corne comme toute les vaches de labas mais était très difficile à magnier. Un soir alors que le soleil tombait un peu comme aujourd'hui, le taureau n'a pas voulu rentrer a la ferme et il fallait impérativement que toute les vaches rentrent car làbas rôde pendat la nuit quelques léopards affamés. Mon père à fait une longue course contre lui; lui bloquant le passage, dansant devant lui, se cabrant quelque fois pour le faire reculer mais celà n'a pas suffit. Le taureau s'exitant lui fonça dans le flanc et une des cornes s'est enfoncée laissant une giclée de sang s'en échaper. Quelque mois plus tard, il est mort de ses blessures mais ma mère ne se lassait jamais de me raconter ses épopées et surtout sa beauté qui d'après elle, m'avait donné. "Il était de la couleur de l'or, me dit-elle, ses crins noir ébènes rasés sur son encolure aussi musclée que le plus beau des taureaux défiait chaque être qui se mettait sur son chemin. Il était grand, de longues jambes fines et solides aussi noir que ses crins. Il était souple, et quandil se mettait à danser, il nous portait dans un monde que lui seul appartient. Il avait une grâce que nul autre n'avait, rien ne pouvait le faire peur; a chaque fête locale, c'était lui le cheval de parade et son cavalier aussi fière que lui tirait les canons sans que ton père ne bouge d'un poil. Je l'aimais; mais je l'aime toujours malgré qu'il soit à des milier de kilomètre dans le ciel... Je me souviens de sa voix chaleureuse, douce comme le miel, de son corps fin et musclé, de cette chaleur qu'il dégageait, de sa couleur quand le soleil se mettait à baisser, de ses pas légés comme le vent; de ce charme fou qu'il avait sans s'en rendre compte, de cette protection qu'il nous donnait à tous. De cet amour unique entre nous, lui qui avait été destiné à ne jamais aimer... lui qui avait su m'aimer..." Ma mère était follement amoureuse de lui, et même si il était mort, elle continuait toujours à lui parler, à m'en parler comme si je lui ressemblais alors qu'il n'en n'est rien ... J'aurais voulu lui ressembler, mais je n'apporte aucune protection, je ne suis pas aussi beau, je ne possède aucun charme et finirais ma vie seul comme elle à été écrite.

Je m'arrêtais de parler pour repenser à ma mère qui m'avait tout appris, qui m'avait aimée, qui m'avais élevée comme aucune autre mère ne serait capable de faire.

J'écoutai attentivement le moindre de ses mots, réfléchissant et imaginant le moindre détail de l'histoire de sa vie. Alors qu'il terminait le récit de ses parents, il commença à montré son être intérieur, se croyant tout ce que la nature avait de plus repoussant, et que pourtant j'admirai tant. J'attachai beaucoup de sympathie et d'amour à cet être si fort extérieurement mais aillant une fragilité intérieur qu'il n'osait montré au premier venu. Je fut touchée qu'il se soit confier au moins un peu à moi, il montrait ainsi que malgré tout il apportait un peu de sympathie à mon égard. Et pour l'en remercié je caressa son encolure du bout du museau. Et puis me reculant et redressant légèrement pour mieux le voir je lui répondit : - " Ma foi, tu m'a l'air de fort bien lui ressemblé à ton père. Tu es tout aussi fougueux et courage. Je t'admire pour cela ! "

Ses pensées me troublèrent, elle disait m'aimer dans son être intérieure.

° Ne crois pas son esprit, elle ne l'écoute jamais ...°

Ses paroles me trublèrent encore plus, je... je nepouvais répondre à ça il fallait que je l'évite bien même qu'elle me témoigne de ses lèvres douces l'encolure. Je chassais ces pensées de ma tête en la secouant et précipitamment je continuais mon récit.

-Dés que j'ai vu le jour, j'ai vécu dans la pampa et ses danger. J'ai toujours aimé ça, vadrouillé das cette nature luxuriante et pleine de surprise. J'ai croisé un léopard une fois, ils sont très intéressant en fin de compte. ils ne cherchent pas à vous attaquer mais à nourir et défendre ses petits enfin bref. J'ai appris à me battre avec les autres chevaux et les taureaux et puis un jour des hommes sont arrivés. Ils réclamaient des chevaux pour partir à la guerre, c'est comme ça que je suis parti de chez moi, c'est comme ça que j'ai commencé à être comme je suis aujourd'hui. Ma première guerre à été très dur pour moi, moralement autant que physiquement. J'ai rencontré des obsacles que dans ma pampa je n'aurais pas traversé et pourtant je devais le faire. Je me suis forgé mon caractère, j'ai décidé de ne pas avoir peur et a partir de ce jour, je n'ai plus eu peur alors j'ai commencer à mettre e cnfiance mes amis, leur dire de ne pas avoir peur, faire des stratégie, trouvr notre meilleur position et notre petit groupe a vite monté en grade. Mon cavalier est devenu général, c'était lui qui décidait tout, mais moi derrière je faisais pareil avec mes compagnons et parfois nous changions les plans des hommes. Ceux-ci n'aimaient pas ça mais en se rendant compte que chaque fois nous avions raison, ils s'y sont fait à l'idée d'être dirigé par des chevaux. Quand ma première guerre fut finie, je n'ai pas pu rentrer chez moi, on m'a placer dans un centre où tout les jours j'avais de nouvelles difficultés à traverser. Leur objectif: Que notre équipe devienne invincible. Et elle le devint... Nous étions 7, le chiffre de la chance. J'étais le général mais aussi le père de tous, bien que je ne sais pas le plus vieu, loin de là mais ils disaient que j'avais la sagesse et l'esprit. Tout d'abord il y avait Darwyn, il venait d'amérique du nord, c'était un grand brun baraqué pas très rapide mais exeptionnel pour la lutte. Il y avait Jaz, Amérique, lui n'était pas exeptionnellement grand mais exélent coup de saut. Après il y avait Arthy un tout petit cheval hyperactif, lui son truc c'était de distraire le clan énemi pour qu'il tombe dans un piège.Whizard... Oui lui il était bizarre mais vraiment exeptionnelle. Ce cheval était à la fois très intélligent; assez que pour s'infiltrer dans le camp adverse sans se faire voir et passe partout. Ce cheval avait la capacité depasser entre les bombes comme passer au dessus d'un mur de sable, de fils électrique mais surtout ne jamais se faire enttendre... Il était aussi discrèt qu'une souris peut importe l'allure à laquel il allait. Et puis il y avait Earl aussi... Le fou enfait s'était lui. Son plus grand plaisir ( et aujourd'hui je le comprend) c'était de tuer; tuer les humains. Au combat au corps à corps il s'amusait par dessous tout de piétiner les gens, ruer, cabrer jusque mort s'ensuive. Et en dernier Elle... elle a été si importante à mes yeux. Bien qu'elle soit plus vielle que moi, je l'ai toujours protégée et elle m'a toujours aider a me souvenir qui j'étais. Elle était blanche, comme toi. La même pommelure, le même physique, la même force de caractère bien que je ne savais pas encore lire dans les pensées... Je pense que je l'aimais. Elle a toujours été à mes côtés elle à toujours été là pour moi. Elle était exeptionnelle sur le terrain comme dans la vrai vie. Nous nous entendions à merveille. Elle m'a racontée qu'un jour, quand elle était très jeune, elle a eu une petite pouliche blanche comme elle mais elle n'a jamais pu la voir grandir. Elle est née et puis elles ont été séparée. Je n'en sais pas plus. Notre équipe de choc a survécu, toujours, a toute les batailles. Et puis un jour des gens que je n'avais jamais vu son arrivé, ils ont réclamé les meilleurs chevaux ils en voulaient 20 et 3 jours plus tard, nous embarquions dans un bateau sombre. D'abord sur le pont ils ont fait le "ménage" comme ils disaient. Un a un nous avons été marqué, peigné, bridé avec un mors que jamais je n'avais eu aussi fort en bouche. Nous avions tous le même, et dés que l'homme posait ses mains sur la bride, le contacte était tellement dur que directement nous nous placion et ne bougeons absolument plus. Une fois qu'ils ont vu comment on réagissais, ils nous mettaient dans des box tout noir, la seule lumière venait du plafond par un grillage car les box étaient dans la soute. J'étais accroché dans le noir à une pourtre. Jamais il ne nous enlevais cette barre de métal dans la bouche. Par pur embêtement, je passais toujours ma langue dessus. Au début on avais a manger, même si nous ne sommes plus jamais sorti de notre box nous avions a manger mais au fils du temps... les hommes ont gardé la nouriture pour eux...

Je devais m'arrêter, la suite était pire encore je devais m'arreter... Je continuais a marcher avec Ginger, je rentrais doucement dans l'eau glacée et constatais que le soleil avait encore baisé dans le ciel.

Le voyant se rétracté à la fin, je n'osai demander la suite et à la place je décida de changer de sujet. Je rentra dans l'eau en même temps que Favori, mais cette eau glacial attaquait mes jambes d'une telle violence mais je n'osai faire demi-tour, à la place je plongea dans l'eau un peu plus profonde, voulant éclaboussé Favori et joué avec l'eau comme je faisait quand j'étais petite. Après quoi je le regarda le ciel qui était maintenant sombre, le soleil avait totalement disparut. Je regardai alors vers Favori, comme pour demander du regard quoi faire maintenant.

Elle n'osait allait plus loin , comme toujours sa raison lui joua des tours. Elle s'élança dans la mer glacée et se mis à jouer avec moi en me lançant des vaguelettes d'eau de mer.

°et puis pourquoi pas... de toute façon je vais mourir alors je dois en profiter.°

Je m'élançais à mon tour au galop dans la mer, plongeant la tête dans l'eau une fois à son niveau et lui mordis doucement l'antérieur pour lui prouver que moi aussi malgré mon âge, je pouvais jouer.

Je voyais ainsi pour la premier fois Favori joué a mes côtés. Jusqu'à présent je l'avais toujours vu d'un sérieux indétrônable et ici il semblait différent depuis quelques jours, mais dont j'ignorai jusque la encore la cause exacte. Toute fois je n'osai lui en poser réellement la question de son changement de comportement.
Je me prêta donc au jeu avec un grand amusement enfantin, je pouvais me sentir à nouveau une jeune pouliche profitant d'une famille qui la sécurisait et joue simplement avec. Je m'amusai dans l'eau tout à l'heure à vouloir l'éclabousser le plus fort possible et la minute d'après lui mordiller gentillement le crin comme pour le taquiner tel un compagnon de jeu de toujours.
Puis la nuit se fit plus présente et menaçante, alors je me retira de cette mer légèrement agitée et je retourna sur le sable encore chaud de cette journée. Je m'y allongea alors, attendant le retour de Favori.

Un je enfantin s'installa entre nous, je n'avais jamais été aussi joyeu. La vie reprenait mon corps, l'énergie le traversait sans interstice. Je l'éclaboussais toujours plus fort, faisons la course dans cette mer agitée qui nous rappelait que nous vivions ! Nous nous aimions quelques instants. Pleine d'affection elle vint vers moi me mordillant comme si nous avions toujours été enssemble. Elle se retira pour s'alonger élégamment sur le sable chaud de la plage. Et son regardme disait qu'elle attendait de moi que je la rejoingne. Prenant le petit trop relevé danscette mer déchénée je regagnais la plage me mettat à la hauteur de la blanche et laissais trainer mon nez de ses reins jusque son encolure et une fois arrivé à ça tête, je m'appuyais contre son visage fermant les yeux m'efforcant de ne pas lui avouer l'imondité que je me devais de lui demander. Je restais comme ça un instant les crins fourni et fin de mon toupet lui caressaient légèrement son chanfrin, mon soufle se mêlait au sien alors qu'elle était allongée sur le sable, et moi, éternel protecteur restais debout à son chevet. Et me décidais enfin.

-Ginger, Romanichelle m'a fait une prédiction, notre prédiction...

Voyant Favori empreint d'une tel passion pour moi, un sentiment nouveau m’envahis, une sensation que bien au par avant, lors de notre première rencontre j'avais refoulée.
Alors que j'étais couchée sur le sable, en train d'essayer de me réchauffé de cette océan glacé, Favori sembla soudainement contrarié et gêner tout en désirant me parlé. Me parlé d'une prédiction.
Alors je le regarda d'un air confient et rassurant et lui répondit : - " Oui ? Qu'as-t-elle raconté à notre sujet ? " Hésitant entre croire en l'impossible et me laissé bercé par mes pensées, alors je me releva afin d'être face à lui et lui caressa l'encolure du bout du nez.

La blanche était comme toujours, toute ouille à ce que j'allais lui annoncer. Je ne comprenais pas comment elle était capable d'être toujours comme ça avec tout le monde. Elle, toujours aussi calme, attentive, attentionnée tout cela était délirant pour moi, jamais je n'avais été comme elle même avec les gens à qui j'aurais pu donner ma vie sans réfléchir °Comme elle° pensais-je. C'était une réalité une vérité à laquelle j'avais ouvert les yeux. Je n'avais plus peur de lui avouer et j'étais sur qu'elle aurait une réaction merveilleuse tout à son image.

- Romanichelle nous à prédit un avenir certain et même si la mort nous séparera bientôt, nous serons lié dans l'éternité. Ginger, Romanichelle nous à prédit une descendance...

Quand Favori m’annonça cette prédiction je fus étonnée, je m'attendais pas à quelque chose d'aussi fort. Un poulain de Favori ... Mais cette idée ne me déplut pas pour autant. Alors je m'avança vers Favori et lui répondit : - " Si elle la prédit, c'est que ça ce produira, je suppose qu'elle se trompe que très rarement. "

Comme je l'avais envisager, elle le prit très bien. Sans doute était elle réellement amoureuse en fin de compte. Je m'approcha alors d'elle le plus doux que je pu et l'enveloppa de mon encolure puissante pour la presser doucement contre mon coeur et ainsi lui prouver moi aussi, je l'aimais malgré moi.

- A vrai dire Romanichelle ne s'est jamais trompée et même si ce n'est pas toujours exactement ce qu'elle prédit, elle à toujours raison car avec réflexion c'est toujours d'une justesse incroyable. Ginger si tu dois porter ma descendance, alors je voudrais que tu porte aussi ma protection, celle de mon territoire et ma famille peu t'apporter. Je sais que ca pourra t'être diffcile de te séparer de la forêt mais je ne supporterai pas qu'il puisse t'arriver quoi que ce soit.

Je relâchais mon étreinte et la caressa doucement du bout du nez. Je lui faisait mes avances et attendais son autorisation.

- Ginger, je veux pas te forcer, je ne pourrai jamais.

L'idée de devoir quitté le lieu qui m'étais si chère et m'avait protégé durant autant de temps me pesa sur le cœur, mais tout de fois pour moi tout comme Favori une autre page se tournait et la plage me semblait être un lieu tout aussi agréable. Puis je repensa à nos jeux dans l'eau, à mes longues journées à galoper sur le sable chaud. Tout compte fait ce lieux m'étais lui aussi très chère à mes yeux.
Alors je lui montra mon acceptation et lui répondit : - " J'y veillerai alors, ce lieux m'est déjà chère en émotions "

Je lui adressa un sourire heureux de sa réponse. Oui, j'étais heureux... Heureux mais oui !

- Ginger, tu viens d’exaucer mon vœux ! Celui que j'avais fais à l'arbre magique !

Je bondissait de joie, l’enlaçant amoureusement et lui murmurant : - Ginger tu as sauvé mon ame, tu m'as sauvé la vie. Je peu à présent partir en paix ...
Je lui tournait au tour me faisant le plus beau possible, séduisant la dame blanche de sorte qu'elle accepte mes avances.

Je voyais ce bel étalon me tourné au tour se faisant le plus beau possible. Mais au naturel il était déjà magnifique, ici il était insaisissable à mes yeux. Paradant devant moi, se faisant grand et magnifique. Je lui adressa mon acceptation totale tout en lui caressant l'encolure du bout du nez. Tout en lui disant : - " Essaye de rester à mes côtés temps que tu le pourra "

- Je te promet de te donner tout le temps qu'il me reste à vivre tu sauras mon obsession ultime; je te promet de ne pas te quitter d'ici là.

Et ainsi se termina notre nuit d'amour et de révélation. Embellie de câlins, de mots doux et pour finir, la création du futur. La nuit s’éclipsait peut à peu, mon corps fatigué me suppliait d'arrêter pour ne plus jamais me relever, alors impuissant, c'est ce que je fis restant à demi-conscient, je m’assoupis quelques heures avant que l'aube apparaisse regardant Ginger droit dans les yeux pour lui dire de ne pas s'inquiéter, que je me réveillerai, que j'avais une dernière chose à faire avant de rendre l'âme. Alors avant de tombé dans un sommeil profond, je lui murmurait le seul mot qui pouvait évoquer tout ce que je n'avais pas la force de dire en cet instant : - merci ...

Et ainsi je tombais dans un profond sommeil.