L'esprit a une fin.(Gin'tonic)

L'esprit a une fin.

°C'est vrai... je ne m'y attendais pas; j'avais toujours pensé que je serais immortel à mon plus grand regret... Je me demandais quand celà allait arrivé, alors que tout le monde autour de moi disparaissais, surtout ceux que j'aime...°

Je pris une grande inspiration lente et décisive. Les yeux rivés sur l'horizon, cet horizon où la mer se déchaine avec ses vages bleues et blanches glacées et coupante comme des lames de rasoir.Plusieurs centaines de mettre nous séparaient et ce fut mieux ainsi. Perché sur ma dune, seul avec les graminés et le vent qui m'attaquaient, la longue crinière noir qui avait faite son temps et la queue qui me donnait autant d'élégance volaient au vent. Je relachais l'air qui avait été dissous dans mes poumons par une expiration.

°Si seulement ils avaient été là, si seulement ils seraient à ma place et moi à la leur ? Je n'ai pas mérité d'être ici, je n'ai pas gagné ma place...°

Le soleil continuait sa course dans le ciel, les nuages le cachait de temps en temps. Ces nuages blancs, cotoneux, épais qui dansaient dans le ciel orangé.Tout était calme d'ici, impassible, je me foutais de ce qu'il pouvait bien se passer par delà la mer, par delà le sable, par delà de ce territoire qui m'avait été donné.

°Et puis au fond... pourquoi moi ? Pourquoi ai-je été l'élu de la plage ? °

Je secouais la tête en espérant chasser ses pensées mais peine perdue... L'odeur salée de la mer me piquait doucement les naseaux, les vagues berse mes pensées et quelques mouettes viennent me saluée de leurs cris et vol gracieu.
Jadis nos enfants caracolaient sur ces plages, entre eux ou avec les oiseaux, ils n'étaient jamais seul mais aujourd'hui, c'est moi qui est seul. Car aucun petit, aucun individu ne peuple plus ces plages.

°Désertique, ainsi est ma vie, ainsi l'a t-elle toujours étée, ainsi finira t-elle...°

Une inspiration encore ,une derniere fois une odeur qui m'avait acceuillie il y a déjà bien longtemps... Je fermais les yeux et écoutais la mer. Mais quelque chose que je n'aurais pas pu imaginé vint intérompre la berceuse: des pas dans le sable, des pas qui montaient la dune vers moi.

J'avais quelques jours plutôt quitté les montagnes et abandonnée ces deux juments que j'avais croisées peu de temps avant.
Je n'étais pas faite pour la montagne, je ne me sentait pas prête. Ce froid glacial qui vous attaque jusqu'à l'os et vous agresse tel un torrent m’obligeait donc à redescendre vers la forêt et la plage. Je suis née dans ces contrées et je les connais beaucoup mieux. Maintenant un autre soucis s'ouvrait à moi, trouver mes semblables. La solitude me pesait énormément et l'envie d'avoir des compagnons avec qui partagé mes futures épopées me poussait à aller de l'avant.

Alors que je parcourait le bord de la plage je vis quelque chose au loin d'immobile. A chacun de mes pas je pouvait le voir un peu mieux, et alors à quelques pas de lui je le reconnu : Favori !!
Je l'avais abandonné peu de temps avant lors d'un mal-entendu entre nous deux. J'hésitai entre m'en approché et m'enfuir à nouveau afin d'éviter d'être à nouveau blessée.
Mais je l'aimais, même si il était assez distant il était malgré tout un semblable et m'avais accueil à ses côtés durant un certain temps.
Alors que je réfléchissait entre fuir et resté, une impulsion me poussa à aller de l'avant et je me retrouva alors en face de lui.

J'étais aux pieds de la dune, plantée droite en face de lui, attendant sa réaction, prêt à fuir en cas de soucis.

J'ouvris les yeux, ne voyant que la mer qui me faisait front et le vent qui me poussait à m'y mettre dos; c'est ce que je fi. Me tournant lentement, sur place, aussi gracieusement qu'on 'ai pu formé, je créa une pirouette sur un postérieur de sorte d'avoir ce vent dans le dos et la mer à mon recul. C'est comme ça que je l'ai revu, elle la belle blanche qui s'éforcais toujours à ne pas avoir peur de moi et qui contre sa volonter finissait toujours par avancer.

°C'est ce que j'aime chez elle, elle me semble imprévisible, son esprit lui dit de faire une chose et elle, elle fait exactement le contraire. J'aimais ça car ça nous permettais dêtre sur un pied d'estale et ainsi je ne pouvais me fier à ses pensées...°

-Ginger...

Il était temps de passer le flambeau, qu'elle devienne supérieure aux autres, qu'elle sache, qu'elle passe le mot car dans peu de temps je ne serais plus. Ainsi je lui fi la plus belle de mes révérences, ainsi elle avait toute ma gratitude et bien que mes crins cachent mon regard attendri, mes yeux étaient rempli de sagesse, d'amour et de respect. Je la regardais, elle qui ne connaissait rien mais qui bientôt sera la plus cultivée de tout ceux qui ont le sabot posé sur cette terre.Cette blanche qui ne l'était jamais tout à fait, cette blanche même qui je le crains, ne connaissait pas sa beauté ni l'âme qu'elle dégage.

Je m'approcha alors légèrement de lui, touchée par une telle beauté qui se dégageait de se corps qui avait subit le temps et dont bien des malheurs lui avait été infligé. Je continuait à m'approcher légèrement méfiante tout en sentant l'air, essayant de deviner ce qui m'attendais.
Alors à ce moment la il me fit une magnifique révérence, un signe de respect qui me toucha énormément. Pour le remercier j’approchai mon museau de son cou, renifla puis dans un élan je le remercia à ma façon, l’enlaça comme je n'avais plus fait à personne depuis bien longtemps.
Après quoi je recula brusquement tâtant sa réaction tout en lui répondant d'un air calme et d'une voix douce : - " Désolé, je sais que vous n'aimez certainement pas, mais c'est ma façon à moi de vous remercier. " Puis je continua indifféremment : - " Sa fait longtemps que je ne vous avais plus vu, à croire que le destin veux qu'on se croise "

Bien que j'avais le don de maîtriser son espris, je ne pouvais maîtriser son corps et voilà comment je m'en suis retrouvé à être enlaçé, entre mêlé à elle, a son corps grand, fin, musclé. La pression de sa peau contre la mienne, son coeur battant parlant au mien, son poitrail chaud qui me disait qu'elle était là, son soufle court, brêve sur mon dot certainement trop fatigué. Mes sabots posés entre les siens ma tête courbée au vent, mon encolure qui emprisonnait délicatement la sienne, mon souffle long, difficile le long de son ventre, mes yeux clocs profitant de cet instant. Un instant trop brève; la dame se dégagea rapidement, confuse, pas une seconde de cet instant j'avais été tenté de lire en elle mais là la confusion était trop intense et elle ne pu rien dire d'autre que s'excuser de se geste et moi, moi bête comme j'étais, je n'avais pu répondre... Alors qu'elle surmontait chaque jour chaque instant ses peurs, se battant contre son esprit, moi je n'y arrivais pas.

°Crétin...°

J'avais la rage, plus la rage de vivre mais la rage contre moi, mes muscles se contractèrent, mes dents se sérèrent.

-C'est chaque fois pareil. murmurais-je à moi même.

Indifférente comme toujours quand elle lutait, elle me fit remarquer une fois encore en me vouvoyant que bon nombre de lunes avaient passée entre notre dernière rencontre et aujourd'hui et que c'était certainement le destin qui nous avait réuni.

-Le destin oui... Ce destin même qui à fait ma vie comme elle l'a étée ? Le destin aurait-il changé pour devenir généreu avec moi ou est-il devenu encore plus hipocrite sur mon sort ...

Chaque instant de ma vie m'a semblé un désastre, je n'ai que semmé la mort autour de moi, que l'espoir que jepouvais donné aux gens était perdu alors qu'ils avaient une confiance totale en moi, en mes espoirs, en mes connaissance, en mes dons...

-Ginger, il est temps je crois...

Je voyait Favori à chaque fois plus mal dans sa peau, toujours tourmenté. A chaque rencontre il était un peu plus mal que la précédente et cette fois-ci il semblait épuisé de la vie. Un être à la fois épuisé du temps mais en même temps avec cette lueur de vie dans les yeux, lui disant de continué à vivre, mais d'où tirait-il toute cette volonté ?

Alors que j’essayai d'appréhendé la réaction face à cet élan d'amour envers lui il m'adressa la parole d'un air tellement pressé et à la fois résolu que je me redressa et le regarda attentivement.
Me demandant qu''est-ce qu'il voulait tellement me dire. Je lui fit signe de la tête que je l'écoutai attentivement, et sur ce geste je me rendit compte par la même occasion que j'apportai beaucoup d'attention et de sympathie pour cet être qui m'affectionnait énormément.

Elle se demandait de quoi je voulais parler en disant "il est temps je crois..." Au lieu de se laisser libre voix, elle m'invitait directement à poursuivre. Ne sachant pas exactement comment commencer, comment lui anoncer, tout d'abord je ne lui dit rien. Laissant les vague et le vent parler pour moi. Puis, prenant une grande respiration pour pouvoir parler à voix audible, je m'apprêtais à tout lui dire, seulement un noeud se forma dans ma gorge ne laissant qu'un murmure comme voix.

-Je... C'est pas simple à comprendre, c'est... inabituel et ... tu risques de te trouver comme "nue" à ce que je vais te dire.

°Ah ba bravo ! C'était vraiment la meilleur manière de lui anoncer ça... bon tant pis, on fera avec.°

-Ginger. Je peux lire tes pensées.

Une phrase brève et parfaitement audible. J'attendais une réaction quelquoncque mais beaucoup plus une mauvaise qu'une bonne.

J'eus alors un reflex de recul sur le moment, me désistant de quelques pas comme voulant fuir cette réalité qui se montrait à moi. En même temps je compris alors pourquoi je semblait si intéressé de cet être, si curieuse de le connaître. En tendant le cou vers lui je lui demanda alors : - " C'est vrai ? Je m'en sent mal du coup, que dois-tu pensé de moi depuis le début alors. " mais après cet instant d'incertitude, une nouvelle sensation m'arriva, un sentiment de curiosité : - " Il me semblait bien que tu avais quelque chose de particulier "
Chez moi la curiosité prend vite le dessus sur les autres sentiments et comme intriguée je m'approcha à nouveau de lui et continua : - " Mais comment ce fait-il que tu sache lire dans les pensées ? "
Je lui demandai cela, comme souhaitant savoir tout de sa vie, car c'était le cas. Je souhait connaître les moindres détails de son passé jusqu'à son présent.

Elle prit tout de suite un mouvement de recul.

° C'est normal, je ne suis qu'un monstre. A quoi pouvais-je bien m'attendre d'autre ?°

Mais une fois de plus, elle me surpris. Elle a toujours cette soif de connaissance, cette petite chose qui fait d'elle qu'elle soit si particulière, qu'elle s'intéresse beaucoup au monde qui l'entoure.

" Il me semblait bien que tu avais quelque chose de particulier " me dit-elle comme si de rien n'était, comme si cette chose pouvait être la plus logique du monde, comme si au fond, j'étais banale. Voilà qui me rassurais; que quelqu'un peut penser de moi que je ne sis pas une bête de foire mais un être tout ce qui a de plus sensé.

-Tu sais, toi aussi tu as quelque chose de particulier. Et tu ne t'en rend peu être pas compte mais tu as une grande force qui m'a souvent fait fausse route. Tu as un espris comme tout le monde, tu as souvent peur, tu as un instin de survie mais tu as une volonté de fer ! Alors que ton esprit te dit de fuir, au derner moment et sans jamais y réfléchir, tu fais exactementle contraire ! Alors que j'ai souvent pensé te décevoir, te surprendre, tu t'es toujours intéressée à moi contre la volonté de ton esprit. Et ça, je n'ai rencontré personne d'autre ayant cette force...

La blanche s'avança vers moi unefois encore par curiosité, sans jamais être troublée par la ou les vérités que je venais de lui avouer ou lui faire prendre conscience.


"Mais comment ce fait-il que tu sache lire dans les pensées ? " Un fort désir de connaître l'histoire, mon histoire se créa et moi, d'abord dans l'inconfort bredouilla puis tombant dans l'incertitude que ce soit bien elle, bien le moment puis dans la conviction. Oui, j'étais certain que c'était elle, qu'elle seule pourrat comprendre l'inconnu et faire changer les chose par son pouvoir de femme, par son amour, parce qu'elle sera mère.

-Marchons veux-tu ?

Et ainsi enssemble nous descendions la dune pour marcher pésiblement sur la plage et lamer tourmentée de vague.

(Suite sur la plage )