~ Rencontres avec un autre Outlaw..

J'avais toujours beaucoup aimé ces terres, ici avait toujours reigné l'odeur âcre de la mort... J'avançais comme toujours d'un pas lent, défini, quelque peut magestueux sur ces terres jonchées de crânes, d'os , de colones vertébrales qui mesuraient plus de 2 fois ma taille. A chacun de mes pas une nuée de poussière se relevait, j'étais là, moi , seul vivant parmi les morts, j'étais LA mort... Comme toujours, je saluais chaque crâne d'un signe de tête non pas par pitier ni par respect mais comme preuve de grandeur, de puissance que j'avais par rapport à eux. Car moi, j'avais le choix, le pouvoir de dire qui mourra et bon nombre de fois j'avais moi même déjoué la mort; étant devenu ainsi la mort elle même.
Relevant la tête fièrement, j'inspirais cette magnifique odeur que ce vent m'apportait à chaque instant. Le ciel était noir, comme toujours ici. Je m'étais souvent demandé ce qui avait bien pu poussé ces gigeantesque mamifères à mourir ici alors qu'ils avaient tous la possibilité de mourir en troupeau, avec leur famille. Mais non, avaient tous choisis d'entreprendre ce long voyage et venir mourir ici, au pied du volcan éteint depuis des lustres. Avaient-ils honte de mourir ? Peut-être...

°Moi je ne mourais jamais, je suis invincible, je suis le diable, je suis la mort...°

Une boulée de vent vint se fracasser sur mon visage, faisant floter mes longs crins noirs. Ce vent qui me gifflait, me piquait les yeux, ce vent qui se voulait traitre avec moi.D'un pas fort, je frappais le sol nerveusement, faisant vibrer les ossement à côté de moi. Le vent changea de direction et une odeur nouvelle m'apparu.

Frustré par ce que j'avais senti, je me retourna vivement sur l'individu inconnu qui avait osé entrer dans mon territoire dépéri.
Celui-ci s'avançais vers moi comme si je l'avais invité alors qu'il n'en n'était nul le cas. Une nouvelle rafale de vent chargé de picot m'apporta une fois de plus son odeur. L'individu presque noir était en fait une jument... Là était ma chance, je me devait élégant, victorieu sur mes terres. A sa venue, je piétinais d'impatience, tout mes mouscles sayant se contractaient faisant ainsi ressortir le bon nombre de cicatrice qui recouvraient mon corps. Je refrappais le sol nerveusement.

-Qui es-tu étrangère ? Quel folie t'as poussée à entrer sur mes terres et ainsi te mettre à me mercie ?

Ma voix sensuelle était jonchée d'une note de sarcasme.Cette jument serait mienne.

La jument s'étaient arrêtée à distance respectable, aucun de nous deux ne pourrait toucher l'autre sans avancer, ce qui favoriserait le dialogue si celle-ci ne s'y opposait pas...

Les oiseaux noirs qui planaient quelque temps avant au dessus de nous vinrent se poser sur les vieux cranes reprenant leur occupation de charognard. Une bourasque de vent vint nous faire part de présence, les crins crins noirs de la charbon se mire à floter délicatement dans les airs, une mèche venant la narguer devant ses yeux, j'imaginais que les miens faisaient pareil malgré qu'ils soient plus épais et plus nombreu que les siens; sans doute moins soyeux et dans un pire état aussi.

Une bourasque de vent vint soulever le sol poussièreux, désastreux, rempli d'ossement devenu cendre avec le temps. Naseau tout dilaté, tête relevée, position stable et élégante, oreilles dresséent à son égard, regard fixe et plongé dans ses yeux noisettes; je ne la quittais pas d'un instant, attendant et anticipant chaque mouvement de sa part. Un regard à toute épreuve, un regard profond rempli de haine et de sang ainsi était le mien ...

Nous restions dans cette position un long moment, aucun geste, aucune parole, aucune pensée vint rompre la danse effrainée du vent qui nous rendait si élégant l'un l'autre. Les nuages noirs continuaient leur course dans le ciel, aucune éclaircie à l'horizon mais c'était ainsi que j'aimais ces lieux.

Légende: texte italique sont les souvenirs.



Alors que tout était trop calme, un petit groupe de 3 loups s'approchèrent. Je les avait souvent déjà croisés sur ces terres; avant, ils étaient 5; mais ça, c'était avant... Je fixais le plus grand mâle, baisant ma tête à sa portée, oreilles vers l'arrière, signe de ne pas approcher. Celui-ci compris aussi tôt ou se souvenait de notre dernière rencontre ... Il portait au niveau du garot une belle morsure.

Une nuit où la guerre des territires avait déjà fait beaucoup de meurtre, j'étais venu me reposer ici. Couché derrière l'immense scelette d'un éléphant, je m'endormais doucement avec le vent qui portait des nuées de sable venant s'incruster dans mes nombreuses blessures de guerre.
Au clair de lune, quand celle-ci était bien haute dans le ciel, un groupe de 5 loups affamés et attiré par l'odeur du sang était venu m'importuné dans mon sommeil réparateur. N'ayant point apprécié ceci, j'ai commencé à les attaquer. La femelle profitant de l'instant où je me relevais, est venue placée très présisément un coup de griffe qui à séparer mes paupières en deux part. Obliquement, mon oeil prit un tout autre visage, plus férosse, plus ravageur, plus sanglant. Je me souviens bien de cette louve même qui ne m'avait pas résistée très longtemps. Il m'avait suffit de lui fracasser le crâne d'un coup de sabot lorsque je m'étais cabré et que celle-ci s'étaient jettée sur moi. Pauvre inconsciente qui n'a pas su recconaître la mort quand elle l'a devant elle. Aujourd'hui elle ne s'en plaint plus. Les 4 autres loups s'étaient alors tous getés sur moi pour la défendre. Je me souviens leur crocs planté dans mes jarets, dans mes membres et sur le haut de mon encolure. Je me souviens de cette douleur qui m'avait tant fait jubilé, cette douleur que j'aimais tant, cette douleur même qui faisait ma force. J'avais réussi à empoigner le loup gris qui était venu s'arrocher à mon encolure, je l'avais saisi par une des pattes avec mes dents. Je pourrais encore presque entendre ses os craquer dans ma bouche et le glapissement que celui-ci ne saissait d'hurler. Les autres me mordaient de plus belle, m'arachant des morceaux de chaires au passage et qui, affamés ne se privaient pas de les engloutir au passage. A cette douleur suculante, je lancais le loup que j'avais dans la bouche et par chance, celui-ci vint s'empaler dans une côte d'éléphant merveilleusement bien placée à vrai dire. Transpercé de part en part, le loup gris glapissais de douleur, se débatant, ce qu'il n'aurait jamais du faire car quelque minute plus tard, celui-ci gisait sans vie. Le goût du sang de ce loup avait hâtisé mon exitation, d'une ruade j'envoyais valsé les 3 derniers loups et le plus grand d'entre eux revint à la charge droit devant moi. Alors qu'il m'avait fortement entamé le poitrail, je le saisi par le garot avec tant de fureur que son sang se mis à coulé à flot dans ma bouche. Quel délisieuce saveure. Secouant frénétiquement la tête ma prise lacha et le loup fut lancé sur quelque metres se tapant dans les 2 autres loups. Ceux-ci partirent en courant et depuis ce jour ils ne m'avaient plus attaqués alors je les avaient tolérés sur mes terres.


Quand j'y repensais, je me souvint du goût du sang, celui que je n'avais plus goûté depuis trp longtemps celui qui avait toujours su me dire pourquoi je me battais pourquoi j'étais un Outlaw, un pur. Ce goût me manquais terribl...

Quelque chose me frôla, n'étant plus attentif à ce qu'il se passait autour demoi, ce fut mon instinc qui réagi, me retournant, je saisi fortement l'atache de queue de la jument, tellement fort, tellement serré, tellement cruel que 3 malheureuse goute de sang vinre se loger sur ma langue, réveillant tout mes sens de tueur en un coup. J'étais redevenu le Devil.

Là jument n'eu comme réaction que de me mordre sympatiquement l'épaule. La tête me tournait, j'avais envie de sang mais après son geste, je n'avais pas le courrage de l'attaquer.

°Serais-ce de la pitier dans tes yeux Devil ?!°

Non. Aucune pitier n'était acceptée, j'étais Devil, le monstre sanguinaire, celui qui a déjoué la mort plus d'une fois et mon titre se devait d'être respecté, aucune pitier, aucune marque d'affection.

La jument avait caché ses yeux, tant mieux elle ne verrait pas ce qu'il allait se produire.

-Tu n'aurais jamais du faire ça petite. Dis-je avec conviction et sérénité.

Sans prévenir, je lui donna une ruade assez forte dans les reins pour que celle-ci tombe assise sur le sol couvers d'ossement.

-Maintenant permets-tu ? J'ai d'autre chose à faire que d'être gentil.

Sans attendre de réponse, je parti au galop écrasant sans y prêter attention les os des éléphants. Descendant vers les terres du désert qui entouraient une petite partie de Mon territoire.

En ce qui est de Devil, ce topic est fini.