Quatres petits sabots

J'étais allongé dans cette plaine dont l'aube n'était levé que depuis peu. J'avais passé la nuit a cet endroit même, au milieu de la prairie couché dans les hautes herbes et par ma petite taille j'étais caché des prédateurs, mais mon odeur pouvait me trahir à tout moment. Toute fois, cette idée ne me vint pas à l'esprit. Vous comprenez bien, je venais tout juste de devenir un grand, je venait d'arrêter le lait maternel, et ma maman avait déjà disparut. J'étais terrifié et tellement angoissé durant cette nuit que je n'en avait dormi qu'à moitie.
Je regarda au tour de moi quelques instants. A ma gauche, en contre-bas il y avait une rangée de gros chênes qui pourraient me protégé en cas de pluie. Ce sont de vieux chênes qui ont plusieurs centaines d'années mais malgré toutes ces années, elles continues de fleurir à chaque printemps. J'étais sur un terrain en faible pente, en face de moi il y avait une grande étendue de hautes herbes avec au loin des arbres pourtant immenses, mais qui me paraissaient si minuscule d'où j'étais. A ma droite il y avait une légère montée avec un petit ruisseau qui passait pas loin de moi et un peu plus loin à nouveau des arbres.
Tout ce lieu était illuminé par ces premières lueurs du matin qui étaient déjà bien présentes et réchauffaient ma robe encore humide de la rosée matinale. Je me releva alors, bailla et me mis en marche. Vers où ? Je n'en sait rien exactement, je cherche juste ma maman !
Je me dirigea alors vers la rivière, une fois à sa hauteur je bu quelques gorgées d'eau et puis parti en route vers ces contrées qui m'étaient alors encore inconnues.