Quand les flocons de neige tombèrent

Lorsque le froid régnait sur les montages, les flocons de neiges tombaient. Ils brillaient au reflet du soleil. La neige sur le sol était poudreuse et mes sabot s'y enfonçais légèrement. Autour de moi se trouvais de grands sapins. Je galopa jusqu’à eux, la neige tombais sur ma fourrure noir et blanc et s’intercalait dans ma crinière. Elle fondait aussitôt lorsque je galopais. J'arrivai enfin jusqu'aux grands pains et m'installa sous l'un d'eux. Aussi immense qu'ils étaient, leur grand feuillage pouvais largement abrité une jument de ma taille. Bien que j'étais très massive, je savais très bien trouvé des endroits sec pour me reposer. Je renifla le sol et y arracha une pousse d'herbe que j’avalais aussitôt. Les rayons du soleil passait a travers les branches du grand arbre. Soudain, j'entendis un bruit venant d'autre part. Mes oreilles se redressèrent et je resta à l'affu.

Pendant toute la matinée, j'avais escaladé les montagnes. Je ne cherchais pas de présence animale dans ces lieux, je voulais seulement sentir cette odeur qui m'avait tant manqué et peut-être reconnaitre quelques chemins parcourus auparavant. Il y avait de nouveau de la vie sur ces terres, les pierres ne mentent pas et ça me réchauffait le coeur. Toutefois la nature restait encore discrète, c'était compréhensible après toutes ces guerres qui avaient pollués leur öthur. D'ailleurs j'avais eue beaucoup de mal à recevoir ne serait-ce que quelque salutation de la part de ce rocher endurci. De tous, les minéraux étaient les moins bavard, c'était bien connu. Lorsque le soleil fut haut dans le ciel, les nuages vinrent obscursir les montagnes. De gros flocons commencèrent à tomber, rendant la marche plus pénible. Au loin, j'aperçu un gros arbre et décida de m'y réfugier. Je vis alors ce cheval qui avait eu la même idée que moi. Après avoir salué mon vieux protecteur, je me glissai sous ses feuilles. La jument -ces choses-là se voient de loin...- me regarda, intriguée. Son âme était pure et j'étais impatiente d'en apprendre davantage à son sujet.

- Bonjour, murmurai-je, vous ne m'en voudrez pas si je vous emprunte un peu de votre espace?

Une ombre s'approcha de moi. J'aperçu enfin la silouhaite d'une jument. Elle s'approcha lentement de moi.
J'étais très curieuse et me posait pleins de questions sur elle. D'où vient-elle ? Que fait-elle ici ? J'avais envie
de poser toute les questions qui me venais à l'esprit à propos d'elle. Mais je me retient alors pour ne pas faire
mauvaise impression. Elle m'adressa la parole et je l'écouta :
"Bonjour, vous ne m'en voudrez pas si je vous emprunte un peu de votre espace?"

Elle n'avait pas l'air bien méchante cette jument. Son pelage magnifique brillait aux éclats du soleil.
Je lui répondit ensuite :
- Bonjour, cela ne me dérange pas du tout, les arbres sont grand ici, il y a de la place pour tout le monde.

La jument me répondit poliment.

-Dites-moi un peu, comment vont les habitants de cette terre? La menace des Outlaws plane-t-elle encore?

En disant ces mots, je me rapprochai un peu plus de ma compagne, comme pour lui dire un secret.

-Quelle impolie je fais! Pardonnez-moi, je ne me suis pas présentée. Romanichelle, enchantée, ai-je ajouté brusquement.

Etant nouvelle sur ces terres, j'aurais été incapable de répondre à ses questions... Et je n'avais aucune idée de ce qu'était les outlaws.
- Je suis nouvelle ici et je cherche justement à savoir ce qu'il c'est passer sur ces terres.
Elles paraissent vide, déserte et presque sans vie... Es-tu ici depuis longtemps ?
La jument était très calme et me regardait dans les yeux. Son regard vide s'entre-croisait au mien. Elle avait l'air perdue dans ses pensées.
Des pensées de quelques chose de lointain, des souvenirs qui ne date pas d'hier et des images qui l'on marquée.

Puis, la jument me fit par de son nom et se présenta. Je fit de même :
- Havana, enchantée faire votre connaissance !

- Je suis nouvelle ici et je cherche justement à savoir ce qu'il s'est passé sur ces terres.
Elles paraissent vides, désertes et presque sans vie... Es-tu ici depuis longtemps ?

La bonne nouvelle dans ce que Havana m'avait dit c'était que les Outlaws n'étaient plus maitres puisqu'elle n'en avait jamais vu. Mais s'il en restait encore quelques-uns, il fallait le découvrir. J'ouvris la bouche pour répondre à sa question quand un grattement de sol se fit entendre. Havana aussi s'était retournée, oreilles aux aguets. J'eus du mal à voir l'animal entre les feuilles, enfin j’aperçus une élégante jument, blanche comme neige. Les flocons tombaient déjà moins.

La connais-tu? demandai-je à Havana.

J'attendis sa réponse lorsqu'un bruit se fit entendre derrière nous. On se retourna et regarda à travers les branches enneigées.
On aperçu une jument blanche. Son pelage se confondait avec la neige. Je me demandais qui çà pourrait-être et ce qu'elle
venait faire ici quand tout à coup Romanichelle me demanda si je la connaissais.
- Non pas du tout, je ne connais malheureusement que très peu de personne ici... Répondis-je. Viens, approchons là ! Rajoutais-je.

A son comportement, je compris que c'était une jument libre comme nous et décidai de l'aborder. Je sortis à moitié de l'arbre pour qu'elle puisse me voir pleinement et émis un petit énissement en grattant le sol.

Je m'appelle Romanichelle et je suis ton amie, sois sans crainte.

La jument intrigué s'approcha lentement de moi. Elle était magnifique.
Son pelage d'hivers brillait aux reflets du soleil. Sa crinière avait l'air
si douce et si soyeuse. Elle n'avait pas l'air bien méchante. Ma curiosité
me poussa à parler quand j'entendis Romanichelle parler derrière moi.
Quand je vus Romanichelle se présenter, je fit de même.
- Bonjour, je m'appelle Havana, que fais-tu ici ?

Je m'approcha encore un peu quand les deux juments se présentèrent, elles me semblaient bien aimables et si amicales. Je fis quelques pas vers elles la tête en avant à sentir les odeurs. Puis les voyants calmes et si agréables à première vue, je me mis à quelques pas d'elles et leur répondit : - " Bonjour, moi c'est Ginger. J'ai suivis durant un petit temps un étalon mais j'ai eu quelques soucis avec. Je suis partie par ici me croyant seule, je suis étonnée de voir des semblables dans le coin. "
Après quoi je me rapprocha un peu des deux juments et leur dit : - " Et vous, que faites-vous par ici ? Ca fait longtemps que je n'ai pas vu de semblables dans ces contrées."

Il semblerais que nous soyons toutes dans le même cas...

Mais de quel étalon parlait-t-elle? Un outlaw? Il fallait en être sûr.

Tu parle d'un étalon. Connais-tu son nom?

Losque j'allais répondre, Romanichelle s'adressa à Ginger.
"Il semblerais que nous soyons toutes dans le même cas..."
C'est parfait car c'est exactement ce que j'allais dire!
Après un temps de réflexion, elle rajouta:
"Tu parle d'un étalon. Connais-tu son nom?"
Pourquoi voulait-elle absolument savoir le nom de cet inconnu ? Même moi étant curieuse, cela m'était égal.
Je les écouta donc, même si le sujet ne m'intriguait pas spécialement.

[Oups désolé du retard ]

Je regarda un peu étrangement ces deux juments qui semblaient bien curieuses de savoir avec qui j'avais passer quelques temps, après tout, peut-être elles aussi se méfiaient de certains chevaux.
- " Un étalon à la robe comme le soleil, il est solitaire et dit s'appeler Favori, mais je crois être un peu trop énervante pour lui. Je ne comprenait pas toujours ce qu'il me disait, mais il me semblait bien tourmenté. "

Favori! j'ose à peine y croire, il a survécu! Je me demande dans quel état il est, à quoi ressemble-t'il? J'entends distraitement Havana parler à notre nouvelle inconnue mais je n'écoute pas, il faut que je le voie.

- Favori, en effet je le connais, c'est un être courageux. J'aimerais lui parler, excusez-moi de partir si vite mais il faut que je le rencontre.

Je piétine un peu la neige.

- J'ai été ravie de faire votre connaissance et je suis sure que nous nous reverrons très bientôt!

Je quitte les juments au petit trot sous leurs regards, j'espère ne pas les avoir vexés. Je me dirige vers la haute montagne d'Inconnu, là-bas on ne me dérangera pas. Je ne compte pas chercher Favori de suite, il faut d'abord que je rassemble mes esprit. Pourquoi n'ai-je pas ressenti son retour?